top of page

1. Structure interne et externe de l'arachnide

L'araignée a beau être généralement un être vivant de petite taille, elle n'en possède pas moins une anatomie plus que complète qui aide à sa survie comme sur la photo ci-dessus. On peut observer que l'anatomie de l'araignée se divise en deux grande partie : le céphalothorax (qui est la partie avant de l'araignée) et l'abdomen (la partie arrière de l'araignée).

 

Contrairement à ce que vous pouvez croire ou déduir d'après le schéma ci-dessus, la zone la plus intéressante de l'araignée est en fait le céphalothorax (partie avant).

 

C'est pourquoi nous allons commencer par ce dernier !

L'araignée est composée de huit pattes ayant des fonctions variables selon les espèces d'araignées. Par exemple, les araignées qui chassent leurs proies au sol (ou sans toile, plus généralement) se terminent par deux griffes, tandis que celles qui tissent des toilent, et piègent leurs proies à l'intérieur ont une troisième griffe qui permet de s'accrocher à la toile.

 

Parlons ensuite de la partie externe du céphalothorax. L'araignée possède 8 yeux usuellement disposés sur deux rangées : une de six et une de deux. Malgré ce nombre important, l’araignée possède généralement une mauvaise vue. De plus, la surface externe du céphalothorax est protégée par une sorte de carapace qui sert d’armure à l’arachnide afin de se protéger des éventuels prédateurs faibles tels que la fourmi, l'abeille et autres insectes.

 

Pour commencer, les pattes des araignées sont divisées en sept parties, et les huit pattes sont toutes reliées au céphalothorax. Les sept parties sont, du céphalothorax au bout des pattes : la hanche, le trochanter, le fémur, le patella (ou rotule),le tibia, le métatarse et enfin le tarse au bout duquel se trouvent les griffes.

 

Sur la partie de l’araignée que l’on pourrait appeler la bouche se trouve les chélicères qui jouent un rôle crucial dans la survie du petit animal. Chacune d’entre elle est terminée par un crochet creux par lequel débouche le venin, elle s’en sert donc à la fois pour chasser mais aussi pour se défendre, mais ce n’est pas tout : elle peut aussi s’en servir à des desseins différents comme pour se creuser un nouveau terrier.

 

A côté des chélicères se trouvent les pédipalpes (qui pourraient être assimilés à des pattes mais n’en sont pas) qui servent à l’araignée pour son toucher et son goût. Elles sont donc elles aussi très importantes pour la survie de l’araignée, non seulement parce qu’elles représentent deux de ses cinq sens, mais aussi car lors de l’accouplement, c’est par les pédipalpes que le mâle transmet son sperme à la femelle.

 

Sur la surface ventrale de l’arachnide, on peut voir qu’elle possède aussi des pores de respirations, malgré le fait que ses poumons se situent dans son abdomen.

La partie interne du Céphalothorax est celle qui contient les organes permettant les premières phases de la digestion, ainsi que l’organe le plus important : le cerveau. Tout d’abord, on peut trouver près de la « bouche » de l‘araignée la glande à venin, qui est indispensable pour chasser, car le poison qu’elle produit est acheminé vers les crochets.

Il y a ensuite l’estomac, une partie du tube digestif qui reçoit les aliments envoyés par l’œsophage pour ensuite les digérer après « aspiration » d’un animal par l’arachnide, car en effet, l'araignée dissout ls tissus de ses proies grâce au venin puis en aspire le contenu.

On peut trouver dans la partie postérieure de l’araignée une glande coxale, qui se situe plus précisément dans la hanche : cet organe produit un liquide qui aide à l’excrétion. Enfin vient le ceacum, qui lui s’occupera de la digestion et des fermentations.

Continuons et terminons à présent par la seconde partie de l'araignée : l'abdomen !

L‘abdomen de l’araignée est cependant dénué de relief, si ce n’est les quelques organes que l’on trouve au côté opposé de la «  bouche » : l’anus ainsi que les glandes séricigènes.

Mais si l’on regarde les organes internes de l’abdomen, on s’aperçoit qu’il y en a beaucoup que dans le CP, et le plus gros organe présent est le cœur, qui s’étend même jusqu’au CP. Le deuxième organe le plus gros est l’intestin qui est relié à l’estomac dans le CP et qui débouche sur l’anus en même temps que le cloaque, qui est un organe connecté à l’intestin, à la voie génitale et à la voie urinaire ; on peut trouver, par la même occasion, des glandes digestives reliées à l’intestin.

La partie interne  contient aussi tous les organes nécessaires à la reproduction tels que les ovaires (une femelle en possède beaucoup) ces ovaires sont reliés à l’oviducte, qui expulse les ovules des ovaires vers le vagin situé sur la face ventrale de l’abdomen. A côté de l’orifice vaginal se trouve le réceptacle séminal, qui stocke le sperme afin de féconder les ovules. Enfin il reste tous les organes étant en rapport avec la création de fil de soie : les glandes séricigènes, qui sécrètent la soie utilisée par la filière. On exploitera ces organes en deuxième partie.

bottom of page